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Erdé plume libre. Presque naïf.

Ce lieu est mon espace de liberté, de poésie, de rêve, d'utopie. C'est rouge et vert, les couleurs de la vie et celle des arbres Espérance. C'est bleu et blanc, pour l'Envol et l'Enfance. C'est le jaune de certaines calligraphies, pour la lumière du soleil. L'infini légèreté de l'esprit de l'être toujours en devenir. Le rêve perpétuellement retrouvé. Le regard grand ouvert et lucide sur ce que je suis et ce que je fais. Le regard grand ouvert et lucide sur le monde qui m'entoure. Venez à ma rencontre, comme je viens à la vôtre...mains tendues, paumes ouvertes vers le ciel... Vive la Vie et Vive Vous et Vous mes amis(es).

MON ESPRIT S’EVADE ET, JE NE CHERCHE PLUS A LE RETENIR…

JE NE SUIS PLUS CLOWN, ENCORE MOINS CLOWN EQUILIBRISTE !!!

JE NE SUIS PLUS CLOWN, ENCORE MOINS CLOWN EQUILIBRISTE !!!

LES ARBRES, MES ARBRES, VOS ARBRES, IL FAUT LES PROTEGER !!!

LES ARBRES, MES ARBRES, VOS ARBRES, IL FAUT LES PROTEGER !!!

TOUT JUSTE JONGLEUR DE MAUX EN MOTS...

TOUT JUSTE JONGLEUR DE MAUX EN MOTS...

MON ESPRIT S’EVADE ET, JE NE CHERCHE PLUS A LE RETENIR…

Il est encore très tôt dans ma vie. Les volets sont ouverts, mes yeux aussi.

Je viens de le faire, comme un réflexe naturel.

Mes yeux se portent un instant, sur la campagne offerte, c’est cadeau la campagne, tous les jours.

Je suis tombé de sur le fil. Il n’y a pas très longtemps, le 15 Septembre dernier. J’ai mis du temps à me remettre debout. Je marche plus lentement, le dos courbé, parfois même en traînant des pieds.

Tout l’hiver passé, le gel a raidi les jambes des herbes.

Qui, m’empêcherai de donner des jambes aux herbes. Le chat assis sur le radiateur me regarde de ses yeux battus. Ce chat là, à ma fée et à moi, ne salit rien, on l’époussette de temps en temps. Jamais il ne se plaint, jamais il ne miaule, ce chat là est très propre, il n’a pas de puce.

Le gel n’a pas raidi les pattes du chat. Bien sûr puisqu’il est assis sur le radiateur. Ma fée court tout le temps, donc le gel, elle redoute le gel un peu, elle est courageuse, ma fée. Derrière la balustrade du balcon, ma fée a plantée patiemment une ceinture verte. Elle délimite si proche la frontière de nos terres. Si proche et pourtant si lointaine. Les siennes pas les miennes. Elle expérimente, cultive son jardin, il n’est pas secret son jardin. J’y entre et m’y assois librement. Je l’aime son jardin. Ma compagne, ma douce est libre, elle ne saurait donc me priver de la mienne.

Moi, je n’ai plus de frontière.

Je déteste les frontières, toutes les frontières.

A mes côtés la femme que j’attendais et qui m’aime,

Mais moi, mon regard va bien plus loin, mais moi, mes yeux voient bien plus haut, enfin c’est ce que je crois, Sans doute encore une fois fais-je là pêché d’orgueil. Mauvaise vanité, mal placée.

Parce que c’est très haut là-haut sur mon fil, j’ai besoin de plus d’amour que les autres gens.

Mes souvenirs me ramènent de plus en plus, aux côtés de mes chers disparus. Surtout pas en arrière, je n’aime pas ce qui est derrière. Comme le poète, j’ai rayé de mon vocabulaire les jadis et les naguère. Non ce n’était pas mieux avant. Au fait ont-ils vraiment disparus, ces chers disparus ? Non, ils sont tous toujours là, c’est tout. Et là non plus, il n’y a pas de clôture. Pas de frontière et pas de péage.

D’ailleurs dans mon esprit non plus. Nulle part au monde, il n’existe de frontière.

Je vis dans mon esprit dix mille ans en avance.

Je ne le sais pas, je le sens. Je n’ai pas peur de cette part inconnue. Peut-être même que je ne suis pas de ce monde là ?

Je n’ai pas peur parce que la femme que j’aime, est elle aussi d’un autre monde, son courage dépasse les limites de ce monde. La femme que j’aime est une véritable fée.

Mais malgré tous ses pouvoirs, la femme que j’aime ne pourra jamais m’enfermer. D’ailleurs elle ne veut pas m’enfermer.

Personne au monde ne saura m’enfermer. Je marche sur ce fil depuis si longtemps.

C’est si dur de voir le monde depuis un fil. C’est encore plus dur si l’on en tombe.

Les gens n’aiment pas ceux qui marchent sur un fil. Sauf quand le gars où la fille tombent du fil.

Des gens font le commerce des fildeféristes qui tombent de sur leurs fils. Ca ramasse ces spectacles, la morbidité et le voyeurisme, c’est un marché porteur.

Là, cela les intéresse, ils poussent des ah !! Et des oh !!

Parce que c’est très haut là-haut sur mon fil, j’ai besoin de plus d’amour que les autres gens.

Je sais ce que c’est qu’avoir de l’argent, mais je sais aussi ce que c’est que d’en manquer.

Manquer d’argent c’est quand même moins grave, que de tomber du fil.

Mes DISPARUES, m’ont appris à partager.

Elles aussi, étaient des fées.

Quelqu’un, mais je veux oublier qui, c’est derrière, alors que je venais de tomber du fil, leur a reproché de m’avoir trop aimé.

Comment peut-on trop aimer ? L’argent ne sera jamais mon maître. Mon seul maître c’est le savoir.

D’abord le savoir marcher en équilibre sur le fil. Apprendre à se connaître et surtout à s’accepter tel que l’on est. Ce premier savoir occupe beaucoup de temps. La connaissance des autres passe à travers celui-ci.

Il est encore très tôt dans ma vie, les volets sont ouverts, mes yeux aussi.

Je viens de le faire, comme un réflexe naturel.

J’essaye de remonter sur mon fil.

Dans ce monde, il n’y a que ce qui se voit qui compte.

Moi ce qui m’importe, c’est tout ce que je pense qui compte.

J’aime par-dessus tout l’expression : « avoir l’esprit qui bat la campagne ».

Je regarde dehors, un rayon de soleil. Le soleil était très timide ces temps-ci.

Fera-t-il fondre tout le givre qui paralyse les jambes des herbes ?

Ma déesse est une déesse douce, blanche, douce et chaude. C’est d’ailleurs ce qui la différencie des autres fées.

De toute façon, les autres fées ne m’intéressent pas.

Il est encore très tôt dans ma vie, les volets sont ouverts, mes yeux aussi.

Je viens de le faire, comme un réflexe naturel.

C’est difficile de marcher toute sa vie en équilibre ?

Vous pensez que les autres ne vous comprennent pas. Ou presque pas, ou à peine. Alors que les autres sont en bas. Ma fée rouge elle me comprend. Et moi de là haut sur mon fil, je me demande ce qu’elle me trouve ?

Je ne connais personne qui marche sur un fil, si j’étais dans un cirque, je voudrais être le clown. Pas le funambule, je ne marche pas bien sur un fil.

Vous savez ma fée douce, blanche, douce et chaude, elle est là assise tout près de moi. Souvent elle s’endort là, assise tout près de moi.

C’est beau, tellement de la voir là, tout prêt de moi.

Simplement beau, je ne trouve pas de meilleurs mots.

Parfois elle me taquine, ma fée blanche.

Et de là-haut sur mon fil, je ne sais pas bien voir quand elle me taquine.

Et c’est à ce moment là qu’au lieu de regarder droit devant moi, patatras, je tombe de sur mon fil. Je ne sais pas où va mon fil. Est-ce qu’il va loin ou pas, mais cela m’est bien égal de ne pas le savoir.

J’ai des enfants, un, celui dont je suis le père. Avec celui de ma fée cela m’en fait deux.

Ma fée au cœur et à l’âme blanche et douce aime beaucoup bien tous les enfants.

Parce que je suis très haut là-haut sur mon fil, j’ai besoin de plus d’amour que les autres gens.

Cette nouvelle maison, avec sa clôture verte dressée par ma fée et le givre qui bloque les jambes des herbes, nous plait beaucoup à ma fée et à moi.

Mon gars, attention, je me dis : si tu t’avances avec trop d’assurance, là haut sur ton fil, c’est là que tu vas tomber. Je regarde par la fenêtre ouverte, le soleil perce à travers les nuages. L’herbe est contente, elle a ses jambes qui se dégèlent.

Je touche le bois du bureau…

Je suis seul là, je garde la jolie maison, je n’aime pas la ville et la circulation des villes. Je n’aime pas trop de lumière. Je n’aime pas la lumière des néons des publicités des villes.

Mon père n’aimait ni le bruit, ni les lumières trop fortes.

Et le bruit non plus, je n’aime pas le bruit.

J’aime les livres, les disques pas forts.

Je n’aime pas certains programmes de télévision et son cortège de vrais morts.

Cela ne veut pas dire que j’ai peur de la mort. Je l’ai déjà croisé et j’étais bien jeune.

Nous avons passé un pacte, la mort et moi.

Il est encore très tôt dans ma vie, les volets sont ouverts, mes yeux aussi.

Je viens de le faire, comme un réflexe naturel.

Par la fenêtre, je vois des arbres sans feuilles.

C’est normal, c’est l’hiver.

J’adore les arbres, qu’ils soient grands ou petits. Je les adore tous.

Un jour j’ai vu au bord d’un canal, une « grosse femme » qui étreignait un gros chêne. J’ai été ému par cette belle image. Mais j’ai détourné la tête. Par pudeur, pour ne pas la troubler, pas l’image, pas le chêne. Rester pudique envers la « grosse femme ».

Il faut respecter la pudeur de ceux qui marchent sur le fil. Je respecte la pudeur de ma fée au cœur et à l’âme blanche. Elle a beaucoup de pudeur, ma fée blanche.

C’est une grande et belle qualité la pudeur.

A la télé, il existe des émissions où des gens qui sont tombés du fil, viennent raconter, et comment et pourquoi, ils sont tombés du fil. C’est pour cela que je n’aime pas beaucoup la télévision.

Je préfère écrire à ceux que j’aime et il n’y en a pas beaucoup.

Il est encore très tôt dans ma vie, les volets sont ouverts, mes yeux aussi.

Je viens de le faire, comme un réflexe naturel.

Voilà, ma fée douce à l’âme blanche et douce, il faut bien donner une fin à ce texte. Mais j’ai tant et tant de choses à te dire. Tu es ma fée muse pour toujours.

Et je t’aime pour toujours, toujours. Cela je crois que cela s’appelle une grande et belle certitude.

Oh !! Ma douce fée, à bientôt dans un autre voyage.

Peut-être sera-t-il encore plus fou que celui-ci.

Ce qui précède a été rédigé avec l’accompagnement musical de Jean Sébastien Bach.

© Rémy Ducassé dit Erdé, le Mardi 28 Juin 2016.

LE CHEMIN SE FAIT DE PLUS EN PLUS COURT ET JE CRAINS DE PLUS EN PLUS LES FRIMAS DE L'HIVER !!!

LE CHEMIN SE FAIT DE PLUS EN PLUS COURT ET JE CRAINS DE PLUS EN PLUS LES FRIMAS DE L'HIVER !!!

AU MILIEU DE L'HIVER, J'AI DECOUVERT EN MOI UN INVINCIBLE ETE.

Albert CAMUS.

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